mercredi 6 mai 2009

Un nouveau Eliminator ?

Vous vous souvenez de Martin Gélinas des Flammes de Kalquarie, lors des séries en 2004 ?



Ce plombier de luxe, qui avait alors connu une saison de 35 points en 78 matchs, a littéralement explosé (ben, pas vraiment là, y'a toujours été top shape Marty boy, tsé genre comme pas exploser dans le genre kaboom là, m'enfin vous me comprenez, enfin j'espère style man) avec une production de 15 points, dont 8 buts en 26 matchs. Correct comme production, me direz-vous. Mais le fait d'arme du numéro 23 a été qu'il a inscrit les buts gagnants dans les matchs décisifs des trois rondes que les Flammes ont gagné, un record de la LNH, à égalité avec le très coquet Ken Linseman. Il aurait pu marquer l'histoire si le but qu'il avait marqué lors du 6e match contre les Éclairs n'avait pas été refusé. La décision a engendrée une grosse controverse -le phantom goal- à la suite d'une publication d'une photo qui montrait que la rondelle avait franchie la ligne bleue.

Bref, on lui apposé le surnom de The Eliminator.

Ce soir, après la victoire des Ouragans de la Caroline, suite au 5e but des présentes séries de Jussi Jokinen, je me demandais si Jokinen ne serait pas le prochain Eliminator.
Je sais, il est très tôt en série, mais Jokinen me rappelle Gélinas.

Obtenu de Éclairs de Tampa Baie en retour de Josef Melichar, Wade Brookbank et un choix de 4e ronde, Jussi Jokinen est un ailier gauche pouvant évoluer au centre, et un expert en fusillade. Un joueur obscur, quoi.

Il a marqué le but gagnant lors du 4e match avec 0.2 seconde à faire à la 3e période pour égaler la série contre les Diables du Nouveau Chandail. Lors du 6e match, il a marqué le but qui a enfoncé le clou du cercueil des Diables, et il a marqué le but égalisateur avec 1:20 à faire à la 3e période durant le septième match.
Pendant le premier match contre Boston, il a été le meilleur joueur sur la glace pour la Caroline et a marqué l'unique but de son équipe. Et ce soir, il compte le but gagnant en prolongation qui pourrait peut-être être le point tournant de cette série.

Trop tôt pour lui décerner le titre ? Je suis 100% d'accord avec vous. Voyons ce que l'avenir -mais surtout le prochain match- nous réserve.

Mais si la tendance se maintient, une belle histoire se dessine devant nos yeux. Comme Martin Gélinas en 2004.

Par contre, la plus belle histoire que je connaisse se nomme

Doug Janik, tabarnak.

1 commentaire:

  1. Wo!!! Gélinas aurait jamais scoré avec Doug Janik dans'face . Et Jokinen non plus .
    Y'ont pas eu d'esti de mérite à affronter des défenseurs de deuxième ordre dont je me souviens même pas leur nom tellement ils n'arrivent pas à la glorieuse cheville de Doug Janik tabarnak !

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