lundi 28 septembre 2009

Renvoyé à Hamilton, Serge Cossette est heureux

Serge Cossette, le jeune rebelle du Canadien et frère de l'autre, a été rétrogradé à Hamilton avec les Bouledogues. Ben oui toi ...

Le jeune numéro 74 a été michant envers ses collègues de travail et a été très paresseux au camp d'entraînement. Dans un cas semblable, on pourrait affirmer qu'il s'est traîné les pieds, mais même ça, c'est trop forçant pour le jeune hockeyeur au babyface de la mort.

Le centre du deuxième trio du Canadien, Thomas Pelletier a déclaré aux journalistes que «son talent est là [à Serge Cossette], mais ce sont ses habitudes de travail qui ne sont pas là». Et vlan dans les dents, petit dévergondé.

Voilà, le message a été passé. Il y a un patron in da house, et c'est Paul Martin, l'entraîneur-chef et ex-chef du parti libéral. Je n'en suis toujours pas revenu, enfin, c'est une autre histoire. Tout ça pour dire que la fête est terminée.

J'ai rencontré Serge Cossette cet après-midi alors que tout le monde se demandait où il était. Il m'a donné rendez-vous dans un café très glauque où beaucoup de gens portaient des fusils à leur taille. Son endroit préféré m'a-t-il confié. J'ai demandé très nerveusement au petit Serge Cossette comment il se sentait à la suite de son renvoi dans la ligue américaine. Sa réponse a été à l'opposé de ce qui est sorti dans les médias :

«Écoute man, c'est la meilleure chose qui me soit arrivé. Tu connais Montréal toi ; les gangs de rue, la mafia, les Hells ... c'est dur en mosus faire beaucoup d'argent dans la vente de drogues quand tout le monde en vend. Mon chum Pasquale Mangiola m'a dit qu'à Hamilton, y'en a pas un esti qui pourra nous faire concurrence, t'imagines ? Un nouveau marché de plus de 505 000 personnes, du pot, du crack, d'la coke, name it, on a tout. On a une bonne structure financière et si tout va bien, on déménage notre siège social là-bas en décembre. Y'a crissement rien à faire à Hamilton, facke tout le monde boit et se gèle. Pis en plus, Packie m'a dit que les plottes étaient aussi chaudes à Hamilton qu'à Montréal.»

-Si tu sembles si heureux d'être renvoyé à Hamilton, pourquoi ne t'es-tu pas déjà rapporté aux Bouledogues, lui ai-je demandé

«Pour créer le hype man, voyons tsé genre. Le monde s'attende à ce que j'arrive. Ils veulent de la drogue. Moi je me fais désirer, je patiente jusqu'au dernier moment. Ils sont fous comme la marde, ils m'attendent, ils sont prêt à tout pour du blow. Moi j'en profite pour hausser mes tarifs et bingo, je fais plus d'argent pour la même job»

-Et comment feras-tu pour continuer ta business si jamais le Canadien te rappelle à Montréal ?

«Ne t'inquiètes pas Nathan le tannant de St-Roch-de-l'Achigan, je vais me pogner le cul à deux mains» conclut-il avec un clin d'oeil, avant de me faire sortir par des gros gars musclés.

Pfff, j'ai pas eu peur, car tout le long de l'entrevue, j'ai pensé à

Doug Janik, tabarnak.

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