Laraque sur le banc

Avez-vous vu le gros Georges sur la glace ce soir ? Moi non plus !

En fait, il a fait 4 présences pour un temps d'utilisation de 2:42, ce qui est à peu près sa moyenne par match depuis un mois.

Pourquoi donc ?

C'est que Georges fait du doublage pour un film de mangeux de gazon. Car si vous ne vous souvenez pas, Laraque est végétalien, et grand philosophe devant l'Éternel. Voici ce qu'il disait lors d'un défilé de mode le 3 novembre dernier : «Du monde qui mange de la viande, y mangent des cadavres. Ce sont des animaux qui sont morts.» Je vous le jure, il l'a vraiment dit.

Revenons à nos moutons (si vous en avez). Bobin Gainey a fait appel aux services d'un perchiste manchot et d'un preneur de son alcoolique de RDS pour suivre Laraque lors de ses journées. Pour rentabiliser le contrat de 3 ans à Laraque, Gainey a décidé que le gros no.17 n'irait pas en studio pour narrer le film : il le ferait pendant les matchs. Pour se faire, Laraque va patiner 4-5 fois dans le match pour ouvrir ses voies respiratoires et pour accentuer le côté à bout de souffle et dramatique de sa trame narrative. Il revient au banc, s'assoit en indien, ferme les yeux, et clame son texte avec la même verve d'un Charlie Chaplin dans The Great Dictator ou d'un Mel Gibson dans Braveheart.

Semble-t-il qu'il aurait été coaché par Jason Roy-Léveillé, le gars qui a le mérite de jouer encore plus faux que Carl Marotte dans Lance et Compte. Quel duo père-fils dans cette série, ouh la la ...

Parlant de navet, Jacques Aline, le gardien de Team Canada Jr ressemblait à Tomas Vokoun lors de son seul match dans l'uniforme du Canadien en 1996-1997, c'est bien peu dire ...

La victoire de Team USA était évidente, car avant le tournoi, ils ont érigé une statue de bronze en l'honneur de

Doug Janik, tabarnak.