Claude Mailhot, la nouvelle diva du Québec

Claude Mailhot, le gars qui anime l'émission "En route vers Vancouver 2010" à RDS a envoyé un communiqué de presse aux médias aujourd'hui en fin d'après-midi, et nous, dieux vivants de DJT, en avons obtenu copie.

"Chers pourritures,

Dorénavant, lorsque vous daignerez évoquer ma personne, je vous prierais d'utiliser les qualificatifs Merveilleux, Grandiose et/ou Gargantuesque. Et ici, je ne parle pas de mon shaft.

Je ne vous remercie pas.
Sa Sainteté Claude Mailhot I"

Voici la photo qui accompagnait le communiqué

Pourquoi ce comportement hautain ? Difficile à expliquer. Peut-être est-ce le fait que Sa Sainteté fut sous-ministre et qu'il a bénéficié d'une prime de départ de plus de 130 000$ malgré le fait qu'il a remis sa démission ? Nous l'ignorons. Mais ce que nous savons, c'est que Mailhot est tellement big qu'il tutoie des gens tels que Henri Richard, Dickie Moore et Jean Béliveau.

Lors des célébrations du Centenaire vendredi dernier, il y avait des segments entre la partie et la prise de photos commémoratives où Mailhot recevait quelques légendes, et pour les ceuzes qui nous suivent sur Visagelivre à travers nos status, ont pu constater notre profonde indignation face à ce comportement. Quessé ça bâtard ? Mettons que t'es chummé avec Henri Richard, tu n'as pas le droit de le tutoyer, de dire que sa femme est encore fourrable (pas nécessairement dans ses termes-là) et d'y donner des binnes sur l'épaule lors d'une entrevue télévisée. Voyons criss, c'est MONSIEUR Richard, gagnant de ONZE coupes Stanley, un grand des grands de la Ligue Nationale. C'était encore plus malsain que le comportement de Denis Lévesque alors qu'il recevait Paul McCartney lors de son passage à Québec, à l'été 2008.

Vouloir faire le clown avec Guy Lafleur, c'est presque passable vu la personnalité du numéro 10, mais avec Monsieur (avec un grand M) Béliveau, c'est inacceptable.

Tu as beau connaître la personne, avoir des affinités avec, il reste que de parler à des gens aussi grands, aussi prestigieux en leur parlant comme si tu étais avec ton meilleur chum ben saoûl dans une taverne, ça n'a pas sa place.

Une chance qu'il n'a pas interviewé Émile "Butch" Bouchard, car je pense que j'en pleurerais encore.

Si Mailhot continue ainsi lors de ses entrevues, il risque de manger toute une claque s'il interviewe

Doug Janik, tabarnak.