mardi 16 février 2010

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Si vous me le permettez, pis même si vous me ne le permettez pas, j'aimerais revenir sur un billet que j'ai publié le samedi 6 février dernier. Le sujet de l'article -le décès et l'homosexualité du fils de Brian Burke- a suscité de nombreuses réactions, comme en témoignent les 36 commentaires sous l'article. Ce n'est pas tant le sujet qui a pu choqué de nombreuses personnes, mais la façon dont j'ai abordé le sujet.

Ce billet servira à expliquer l'humour de DJT.
Pour débuter, je ne ferai aucune excuse et je n'exprimerai aucun regret face à ce billet. À vrai dire, je viens de le relire, et ça me fait pas mal rire. Ris-je du fait que Brendan Burke soit homosexuel ? Absolument pas. Ris-je du décès de Brendan Burke ? Pas du tout, et il faudrait être désaxé pour le faire.

Alors, pourquoi le dépeindre comme un fif, une tentouse ?

C'est très grossier, j'en conviens. En axant sur le fait qu'il est tapette et que je donne l'impression d'être un homophobe, je ris justement des homophobes, des gars virils, le monde qui aime pas les tapettes. Voyez-vous, j'adore l'humour noir, l'ironie, le sarcasme, la satire et le cynisme, tous des types humour qui peuvent être difficile à saisir pour certains. Des gens adorent, d'autres détestent.

Quand Yvon Deschamps invectivait son public féminin dans La libération de la femme, était-il contre les femmes ? Dans Les tapettes, était-il contre les homosexuels ? Dans Pépère, Nigger Black, L'intolérance ? C'est un peu le même genre ici. Je ne considère pas avoir le talent d'Yvon Deschamps. Bon c'est sûr, vous allez tous me dire : «Mais Nathan, fuck Yvon, t'es ben meilleur que lui» mais bon, un peu d'humilité m'a-t-on appris ... mais vous avez raison.

DJT n'est peut-être pas pour tous. On aime être hardcore, absurde, sarcastique, cinglant et ironique. Peut-être Corey Turgeon l'est un peu moins, mais il peut l'être en maudit.
Par contre, je peux comprendre que certains écrits peuvent être mal interprétés. C'est plus difficile à "décoder" par écrit que par la parole. Il y a les intonations, le ton utilisé etc, ce qu'on ne retrouve pas par écrit.

Enfin, que ceux qui nous aiment nous suivent. Les autres, ben, on va être fin, pis on va continuer pareil.

Parce que la majorité de nos lecteurs aiment ça, j'aime ça, Corey aime ça, nos collègues des internets aiment ça et y'a surtout

Doug Janik, tabarnak.

16 commentaires:

  1. J'pense que le plus drole de ca c'est pas le monde qui est offensé, c'est le monde qui ont pris ca au premier degré... C'est le danger de l'humour noir quand le monde prends ca au premier degré.

    Premier post avant la tempête de marde et les drames...

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  2. Ha ouais pis jtrouve ca vulgaire ton blog, y'a le mot tabarnak dedans!! Pis Janik, aussi j'trouve ça hardcore! Tu devrais appeler ça juste Doug... le doug blog... pis tu devrais parler des nouvelles recettes que t'as essayer pour qu'on les essaye aussi... Parler de cuisine ça serait politicaly correct ça!

    (haha)

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  3. N'importe quoi. Ça démontre seulement ton manque d'intelligence, pauvre crétin.

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  4. "Voyez-vous, j'adore l'humour noir, l'ironie, le sarcasme, la satire et le cynisme, tous des types humour qui peuvent être difficile à saisir pour certains. Des gens adorent, d'autres détestent."

    En fait ces types d'humour sont aussi très difficiles à utiliser. Il faut être bon écrivain pour pouvoir manier avec verve la satire et l'ironie. Ne mettez pas tout sur le dos du lecteur. Vous n'avez pas été compris ou vous n'avez pas su vous faire comprendre?

    L'ironie et le sarcasme sont des procédés stylistiques très nuancés. Il est très facile de faire glisser le sens d'une pensée ou d'une idée si ces procédés sont mal utilisés.

    Je dis ça parce que vous semblez abuser de ces procédés sans les maîtriser.

    Ceci dit, en ce qui concerne votre texte sur le fils de Burke, texte par ailleurs plutôt faible, il approche de la définition suivante de l'ironie: " L'ironie consiste à dire, par une raillerie, ou plaisante, ou sérieuse, le contraire de ce qu'on pense, ou de ce qu'on veut faire penser." (Pierre Fontanier). Peut-être cela aidera-t-il quelques-uns de vos lecteurs à saisir votre discours.

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  5. C'est facile de critiquer l'auteur mais essaye d'écrire pour voir... On s'en calisse de ta these.

    Peu importe la qualité du texte, c'est toujours la faute du lecteur parce que chacun interprete les choses d'une facon différente.

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  6. Serait-ce possible de laisser un nom à vos commentaires ? Car répondre à 5 anonymes, ça devient mêlant.

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  7. @on s'en calisse de te these

    AH AH AH, j'avais parié avec un ami que j'allais me faire répondre quelque chose comme ça; pari gagné! Donc on pourrait penser que l'expression "pauvre crétin" employé par un lecteur n'était pas éloigné de la vérité.

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  8. L'anonyme qui traite Nathan de crétin s'appelle Mathieu... C'est moi.

    Toujours la faute du lecteur ?
    Elle est bien bonne celle-là.

    Assumez ce que vous écrivez... Comme dit l'anonyme à la Thèse (David je crois), il est facile de faire passer son manque d'intelligence et de jugement sur le dos de l'ironie, de l'humour.

    M. Callahan, arrêter de patiner dans le vide, vous vous caler. Vous êtes le André Racicot des humoristes, le Pierre Dagenais des blogueurs, le Iiro Jarvi des journalistes. Sachez reconnaître votre manque de talent flagrant pour jouer dans les ligues majeures.

    Prenez exemple sur votre collègue, Corey Turgeon, et agissez enfin comme...

    Doug Janik, tabarnak.

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  9. @Mathieu

    Vous me prêtez des propos que je n'ai pas du tout exprimés.

    Que M. Callahan soit crétin ou non, je ne peux pas en juger. Je trouvais simplement l'usage de son ironie maladroit. J'ose espérer qu'il n'a pas besoin d'assumer ce qu'il écrivait puisqu'il voulait surtout exprimer le contraire de ses propos, par dérision.

    Quant à savoir si l'utilisation de l'ironie est une parure pour dissimuler une pensée véritablement aussi pauvre, seul M. Callahan pourrait le savoir j'imagine, et son entourage ou ses lecteurs de longue date.

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  10. Vous êtes plate. Vous ecrivez des grand paragraphes pour repeter ce qui a deja été dit. Si ca vous offense, allez lire Francois Gagnon (oui, celui qui dit qu'IL Y A TROP DE BATOYES AU HOCKEY!), vous devez avoir un quotient similaire.

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  11. Moé le monde intolérant... j'tolère pas ca!

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  12. Dane Shoan:

    C'est bien cet article qui revient un peu sur les "évenements" du 6 février. Y avait comme un p'tit malaise depuis...
    Personnellement, j'ai trouvé l'artice du 6 février faible, mais comme je l'ai déja écrit, on peut pas etre bon tout le temps, et sur un blogue comme celui la ou des articles sont postés sur une base quasi-quotidienne, c'est normal qu'il y ait un peu de déchet.
    J'aime DJT et je ne vais pas lacher simplement parce que j'ai trouvé un article poche.
    C'est tres difficile de faire un bon article humoristique sur des sujets comme Haiti (le but de Laraque) ou sur la mort du fils de Burke...Mais je préfere, et de loin, qqun qui va s'y essayer quitte a s'y casser les dents que qqun qui va systematiquement rester dans une approche conventionnelle et "politically correct".
    Ne laissez pas les prétendus détenteurs de la "bien-pensence", vous influencer s'il vous plait et continuez d'essayer (sans aucune chance de sucdes toutefois) d'etre aussi droles que

    Doug Janik Tabarnak !

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  13. C'est cool.
    trop cool
    Je trouvais l'original parfait.
    c'était un très bon article

    On en parlait ce matin avec Patrick Lagacé et Jean-François Lisée à la cafétéria de Radio-canada. Les gens au premier coup publi pour choquer. Ce qui n'Arrive pas si le commentaire est envoyé par courriel.

    Ce texte est très bon parce que tu parle en gros des virils du sport et tu a fait un hommage a la mémoire d'un gars qui a fait son chemin parmi les twit virils.

    Je ne connais pas du tout l'histoire de sa vie. Je ne connais rien de tout ça (hockey, l'histoire de Burke etc), et j'ai compris le sens du message. Le deuxième degré du message est tellement évident qu'il faut être un admirateur de DJT pour ne pas l'avoir compris (Ah? heu… oups!)

    J'en ai appris en esti dans ton article sur les personnages. Ben plus que dans un article d'un journal ordinaire qui traite du sujet comme si je les connaissais : est que j'haïs ça quand les commentateur parlent de quelqu'un dans un sport sans dire de quel sport il s'agit.

    Ton texte était meilleur que celui dans grand journaux car il y avait plus d'information : le coach! Ailleurs je ne savais pas c'était quel équipe. Je ne savais que son fils était guai. Et je ne savais pas qu'il y avait eu des troubles à cause de ça.

    C'est donc un hommage car il y avait un opinion dans ton texte… cinglant contre les homophobes.

    Et tout cela je l'ai appris dans le bloque de…

    Doug Janik Tabarnak!

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  14. Ouin, ben la pauvreté d'esprit se reflète plus quand on voit les propos de ceux qui nous rappellent de lire ce blog au second degré. DUH. Es-tu un détective, captain obvious?

    On cherchera en vain le second degré et la subtilité dans des "m'a te fourrer a souère" pis des jokes de fifs avec des coulisses brunes. Est-ce qu'un homophobe trouverait ta chronique bonne? Est-ce que ça le ferait réfléchir? Ou bien il se dirait "RIGHT ON!" Fudge les fifs!! L'ironie bien faite nous laisse entrevoir une lumière, une leçon, quelque chose quoi. Ton post sur la mort de Burke... rien. Ça sentait la marde tout le long.

    Le pardoxe de ne pas tolérer l'intolérance nous rappelle de façon dialectique qu'y a ben une limite, boutte viarge. Pensons aux "jokes" sur Marc Lépine et le "maudit féminisme". Le blogeur est encore en prison. La glace est mince des fois.

    Je pense que dans le monde sportif, où l'homosexualité est si réprimée (5$ sur Plekanec, BTW, mais pas sur son coming out) faut pas s'étonner de voir des gens s'insurger...

    Les jokes de fifs, c'est pas drôle si ça renforce des préjugés qui sont encore très répandus, particulièrement quand ça ramène des souvenirs...douloureux. On le sait que vous êtes pas homophobes pour vrai, mais colisse, comme disait l'autre, quand t'es trop edgy, faut être assez dextre, parce que ça se peut que tu te coupes la face avec tes propres paroles. Un peu comme

    Richard Zednik, boutte viarge.

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  15. @Fardoche: utiliser le mot fif en parlant contre les homophobes ca aide pas ta cause.

    Moi je trouve sérieusement que l'article était pas si pire que ca. Premierement faut parler des choses comme elles sont sinon on les refoule et ca crée des malaises à l'échelle de la societé par rapport à ces choses la comme c'est le cas actuellement et comme c'a été le cas avec le racisme et le sexisme des décennies plus tot...

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  16. gai concerné: ben j'utilisais l'ironie moi aussi j'aurais dû placer "joke de fifs" entre guillemets

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